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Une rentrée à l’école maternelle en douceur : oui, c’est possible !

 

Votre enfant fait sa rentrée à l'école ! Un nouveau cap pour lui : il intègre un groupe et il y semble plus ou moins  prêt… C'est aussi un cap pour vous, et vous vous posez quelques questions. Normal. La bonne nouvelle, c'est que les enfants ont, grâce à la plasticité de leur cerveau, une capacité d’adaptation exceptionnelle, que l'on a tendance à sous-estimer. Alors, confiance !  

Forts de notre expérience aux Petits Ecoliers, nous sommes heureux de partager avec vous ce que les enfants de 3 ans peuvent vivre dans une nouvelle collectivité, et vous aider ainsi à les accompagner au mieux :     

1. Le jour de la rentrée, les enfants n’ont pas encore de figure d’attachement

Leur première mission va consister à identifier un adulte en qui ils auront confiance, pour se sentir en sécurité dans ce nouvel environnement. Pour le parent, cela ne se planifie pas, à vous de suivre vers qui il se tourne (l'enseignante, une ATSEM, la directrice, un agent d’accueil, un animateur...). Une fois ce lien de confiance établi avec la figure d’attachement, l’enfant se sentira plus à l’aise dans ce nouvel environnement et pourra s’ouvrir sereinement aux activités proposées. Elle peut prendre du temps, si c'est le cas, patience ! Elle est indispensable au bien-être de l'enfant à l'école.  

=> Je peux observer la ou les figures d’attachement de mon enfant pour l’aider à se sentir bien

2. Les pleurs de la séparation le matin : va-t-il pleurer ?

 Ces pleurs sont souvent sources d'angoisse pour les parents, c'est tout naturel. L’enfant est doté de supers antennes de nos émotions, et il ressent nos angoisses parfois même avant nous…  

Alors, comment éviter le cercle infernal ?  "Va-t-il pleurer?" ->  "Maman s'inquiète, je suis moins en sécurité, je pleure…" -> "Et voilà, il pleure, j'ai mal au ventre"….),  

N’oubliez pas ! Tous les enfants rêvent de rester à l’école toute la journée avec leurs parents, vous êtes leurs figures d'attachement.  

Cependant, ils grandissent et commencent à l’école à construire leur petite vie à eux. Un enfant qui pleure lors de la séparation est un enfant qui se sent en confiance pour exprimer ses émotions et il sollicite l’aide de l’adulte.  

=> Je me prépare à faire confiance à un professionnel qui va prendre le relai pour mon enfant. Je mets des mots sur mon ressenti : "je sais que c'est difficile pour toi de me dire au revoir, je t’aime et je suis heureux que tu grandisses dans cette école avec XX, je te retrouve ce soir, XX est là pour toi.

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3. Une journée d’école dure une éternité.

La notion de temps chez le jeune enfant de 3 ans est encore très approximative. Une heure de temps peut être perçue aussi longue que 7 heures pour nous : quand vous quittez votre enfant le matin, ils ont l’impression de passer loin de vous l’équivalent pour vous de plus de 48 heures… Cette sensation de durée est d'autant plus difficile à appréhender pour l'enfant que la journée est faite de nombreuses coupures (classe, récréation, déjeuner,sieste, classe, garderies) avec une grande variété d'intervenants.

=> J'essaie de me rapprocher de l'équipe éducative pour comprendre le déroulé de la journée (exempledu déroulement d’une journée aux Petits Ecoliers en vidéo) et aider mon enfant àse repérer dans le temps en expliquant ou en lui confectionnant des outils comme l'horloge confectionnée ci-dessous par Les Petits Ecoliers. 

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4. Le temps de sieste est souvent un moment compliqué.

Vivre en collectivité, ce n’est pas facile, mais dormir en collectivité avec 20, 30 ou 40 enfants de 3 ans dans la même pièce, c’est une épreuve ! Les enfants s’y adaptent plus ou moins bien. S’endormir nécessite pour tous un lâcher-prise que les enfants peuvent mettre du temps à acquérir en collectivité. Le rôle des éducateurs sur ces temps de sieste est de mettre les enfants en sécurité, grâce notamment à un cadre et une routine sécurisants. Connaître les routines de l'endormissement de votre enfant à la maison peut aider les éducatrices à l'école.  

=> J’échange avec mon enfant et j’accueille son ressenti sur le temps de sieste, j’essaie de l’aider à trouver des outils pour qu’il se sente en sécurité au dortoir, et j'essaie, si nécessaire, de nouer le dialogue avec les personnes en charge de la sieste.  

5.Une école, c'est un nouveau lieu.

Si on se met à hauteur d'enfant, les écoles sont des lieux vastes, souvent bruyants, et où fourmillent beaucoup d'inconnus. L’environnement peut jouer un rôle-clé pour que l'enfant se sente en sécurité à l'école. en En tant que parents, soyez vigilants à la beauté des lieux, à ce qui est mis à hauteur des enfants, à la lumière naturelle, aux plantes vertes... plus les lieux seront beaux, plus l’adaptation sera agréable.

 => Je peux aider mon enfant : je l'aide à contempler la beauté des lieux, je me mets à sa hauteur, et je peux lui réserver des petites surprises dans le sac : photos de vacances en famille, doudou, petit linge parfumé à l’odeur de la maison... 

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6. "Alors? Tu as passé une bonne journée?"

A la fin de la journée, vous êtes curieux de savoir comment cela s'est passé. Il n'est pas toujours évident de trouver les bonnes questions pour "faire parler" nos enfants. Et certains enfants peuvent refuser de raconter, c'est dur, mais il est nécessaire de respecter leur choix.  

=> Pour initier le dialogue en fin de journée, j'instaure un rituel à la maison, je commence par raconter à l'enfant ma propre journée et mes ressentis au travail  

7. Nous sommes un corps, un coeur et un cerveau.

Votre enfant va vivre cette transition avec son cerveau, mais aussi son corps et son cœur. Souvent, en tant qu'adulte, nous mentalisons beaucoup les choses et nous adressons en priorité au cerveau. A 3 ans, l'enfant parle avec son corps et ses émotions, aussi! Il a donc besoin que vous appreniez à l'écouter par l'observation de son corps et de ses émotions.  

=> Je suis attentif aux changements au niveau du corps et des émotions : je suis attentif aux besoins de mouvement et de décharge émotionnelle de mon enfant en fin de journée, je reste calme, et, si j'en ressens le besoin, j'en parle avec l'équipe éducative.  

 

Chaque école est différente. L'expérience de l'école de votre enfant sera nécessairement différente de celle que vous avez vécue à l'école maternelle.Bien qu'il soit difficile de se glisser dans l'environnement de l'école, nous espérons que vous aurez trouvé ici quelques clés pour ajuster votre posture aux besoins de votre enfant dans cette transition.  

Les Petits Ecoliers est une école maternelle privée d'inspiration Montessori qui accueille les enfants avec une approche éducative et pédagogique centrée sur les besoins de l'enfant pour son développement sur un cycle cohérent de 3 ans.Avec un taux d'encadrement privilégié (un adulte pour 10 enfants) et un environnement franco-anglais, les enfants se développent à leur rythme, avec autonomie, et dans le respect de la vie en groupe. Découvrez le quotidien des Petits Ecoliers en vidéo.