Le retour d'expérience issu de la classe maternelle de Gennevilliers de Céline Alvarez, couplé à la simplification des résultats de la recherche en Neurosciences, est devenu une source d'inspiration pour de nombreux enseignants, parents et directeurs d'école. Par son action, Céline Alvarez a mis à la portée du grand public la philosophie de de Maria Montessori, parmi une gamme toujours floue des multiples pédagogies différentes.
Apprendre, c'est comme respirer jusqu'à 5 ans
Céline Alvarez a confirmé ce que je pressentais. Apprendre, c'est comme respirer jusqu'à 5 ans et notre rôle d'éducateur, c'est de préserver cette envie d'explorer.
Céline Alvarez concentre ses analyses et ses expériences sur les enfants de moins de 6 ans, et met des mots "simples" sur la façon dont le cerveau humain est capable d'apprendre si jeune et si vite. Elle s'appuie sur les travaux de la recherche en Neurosciences, qui, attention, reste une science jeune et donc à ne pas généraliser de façon excessive. Céline Alvarez y associe son expérience du terrain de la classe de Gennevilliers. Ses conclusions provoquent un raz-de-marée d'enthousiasme auprès des enseignants "qui la suivent" et aussi auprès de parents soucieux de trouver une alternative au système de l'école traditionnelle.
Céline Alvarez répond finalement à une question de fond capitale : que doit-on attendre de l'école maternelle en tant que parent ? L'école traditionnelle est gratuite et obligatoire à partir de 6 ans en France. Est-ce réellement une bonne chose ? Puisqu'elle est facultative avant 6 ans, est-ce une simple garderie ? Ou malgré son caractère facultatif, est-on en droit d'attendre de l'école maternelle un service rendu au nom du bien-être de l'enfant et de ses apprentissages ?
La réponse à cette question de Céline Alvarez -et Les Petits Ecoliers la rejoignent- est simple : au-delà des fameux programmes de l'Education Nationale, l'école maternelle est là avant tout pour structurer les modes d'apprentissages du cerveau et préserver l'envie d'apprendre des enfants !
La fatalité n'existe pas, c'est le potentiel qui existe
Face au regard de la société sur les comportements de type "hors-normes" des jeunes enfants (comme les colères, les fortes agitations, les crises d'opposition, les angoisses de séparation et j'en passe), Céline Alvarez m'a délivrée. Non, les enfants ne sont pas victimes de fatalité, qu'elle soit de l'ordre de l'éducation des parents, génétique, astrale, ou issue d'un traumatisme quelconque...
Chaque enfant, parce qu'il a un cerveau qui se développe d'une façon absolument unique, a un potentiel. Et chaque enfant mérite donc que tous les adultes autour de lui croient en son potentiel. Quels que soient sa date de naissance, son vécu, ou son héritage génétique.
Le rôle de l'école est de l'accompagner dans le développement de son cerveau et de son potentiel, tout en préservant son bien-être et sa confiance en lui.
Des femmes et des hommes qui se reconnaissent dans cette vision et qui s'engagent
En incitant les hommes et les femmes du XXème siècle à poursuivre ses travaux sans figer ses découvertes, Maria Montessori écrivait dans son dernier livre: "Je me tourne aujourd'hui vers vous comme une famille qui doit poursuivre sa route". C'est indéniable, Céline Alvarez poursuit cette route que Maria Montessori et d'autres ont initié avant elle! Mais aussi, -et le sait-elle?-, Céline Alvarez a semé des graines dans des cœurs de femmes et d'hommes qui, à leur niveau, souhaitent remettre l'enfant au cœur de l'école et s'engagent. Et c'est le point commun de tous les membres de l'équipe des Petits Ecoliers.
Les Petits Ecoliers se donnent les moyens de mieux connaître l'enfant, de mieux le comprendre grâce aux Neurosciences. Les Petits Ecoliers accompagnent l'enfant dans son développement et sa propre construction, à son rythme, et lui donnent les meilleurs atouts pour l'Avenir : créativité, connaissance, confiance, et empathie.
Ce sont les Arts, le comité pédagogique, l'Amour pour la Nature, la pratique de la philosophie et l'inspiration de Céline Alvarez (et Maria Montessori avant elle) qui rassemblent aujourd'hui l'équipe des Petits Ecoliers. Une promesse, une philosophie, et une réalité en septembre 2017.